Plus de trois millions sont entrés sur le sol nippon sur ces 31 jours, selon les données fournies ce mercredi 17 avril par l'organisation nationale du tourisme (JNTO).
Le plus grand contingent de visiteurs est arrivé de Corée du Sud (663.100 personnes, +13,2% par rapport à mars 2019). %) et de pays européens comme l'Allemagne (+66,1 %).
Des niveaux supérieurs à l'avant-Covid
Comparé aux années précédentes, cela représente une augmentation du nombre de visiteurs de +69,5% par rapport au même mois l'an passé, et de +11,6% par rapport à mars 2019, période avant la crise sanitaire qui fait référence dans le secteur du tourisme.
Plus globalement, le nombre mensuel de visiteurs au Japon dépasse les niveaux d'avant-Covid depuis octobre dernier. , les renforcent comme un renfort bienvenu pour soutenir la consommation dans le pays.
Tout comme la grande faiblesse actuelle du yen par rapport au dollar et à l'euro, qui rend le Japon relativement bon marché pour les Américains et les Européens.
Le revers de la médaille du surtourisme
Ainsi, la ville de Kyoto, dans l'ouest de l'archipel, a récemment décidé d'interdire l'accès aux visiteurs étrangers à certaines voies privées dans Gion, son célèbre quartier des geishas. « paparazzis » et se croyaient dans un « parc d'attractions ». Contrairement à certaines idées reçues, les geishas, appelées localement « geikos » (« femmes d'art »), ne sont pas des prostituées, mais des artistes du divertissement distrayant leurs clients avec des danses traditionnelles, de la musique et des jeux. . existait déjà depuis 2019 une interdiction de prendre des photos dans les voies privées de Gion, sous peine d'une amende pouvant aller jusqu'à 10.000 yens (environ 62 euros), sans que cela suffise.
Kyoto n'est pas le seul lieu au Japon à prendre plus de mesures face au surtourisme. Son accès sera par ailleurs interdit entre 16h et 2h du matin et payant (2.000 yens par personne, soit un peu plus de 12 euros). , qui attire plus de 220 000 visiteurs à chaque période d'escalade, de juillet à septembre.
Quant au maire d'Osaka, la principale métropole de l'ouest du Japon, il a dit envisager d'imposer une taxe aux touristes étrangers, en plus de la taxe hôtelière existante.
Le Japon sous le feu des projecteurs en 2025
L'attrait du Japon ne risque pas de retomber en 2025, année où se tiendra l'Exposition universelle. Elle aura lieu à l’entrée d’Osaka le 13 avril et le 13 octobre. 5 millions de l'étranger), soit 4 millions de plus qu'à l'Expo 2020 de Dubaï.
Le budget du chantier, financé aux deux niveaux par la 2020. Environ 6.300 personnes y vivent encore dans des centres d'évacuation ou des hôtels.
(AvecAFP)