C'est un « Haut lieu de la prostitution de rue non régulée », annonce Le Japon Times. Dans l'arrondissement de Shinjuku, dans le centre de Tokyo, le quartier de Kabukicho voit sa réputation se ternir, d'autant plus que le proxénétisme qu'il abrite implique parfois «des mineures dans des relations sexuelles non protégées».
Un journaliste du quotidien japonais a étudié le manège des habitués de Kabukicho. « foyer d'activités sexuelles », où errent les hommes à la recherche de « la candidate parfaite ».
Après une journée dans la rue, de nombreuses travailleuses du sexe, at-il observé, se rendent le soir venu dans les Kyaburaou « bars à hôtesses » – des établissements qui emploient les femmes pour «tenir compagnie» aux hommes. Après quoi, « Après la fermeture des clubs, à 1 heure du matin, elles reviennen au parc pour gagner quelques yens de plus ».
Les Kyabura jouer un rôle majeur dans l'augmentation du travail du sexe, poursuit le Temps du Japon, en mettant en place des « stratagèmes malveillants » pour piéger les femmes « dans un cycle d'endettement sans fin », ce qui les pousse à se prostituer. « Vendre leur corps pour payer ce qu'elles devaient aux bars à hôtesses et aux proxénètes ».
Double peine
Cette augmentation de la prostitution est aggravée par « Les touristes étrangers et des autres provinces japonaises (qui) affluents dans ce quartier », encouragés, entre autres, par « La baisse de la valeur du yen, la vigueur du tourisme et les messages diffusés sur les réseaux sociaux ».
Kazuna Kajiri, la responsable de l'organisation Paps, qui soutient les victimes de violences sexuelles, affirme que le parc Okubo « Fait désormais partie de l'expérience touristique des visiteurs étrangers »La plupart des clients viennent en effet en groupes, accompagnés de traducteurs interprètes pour les aider « négociant ».
Quant aux travailleuses du sexe, elles préfèrent souvent ces profils étrangers, de peur que les clients japonais qu'elles côtoient ne soient «des politiques sous couverture».
Les dangers sont pourtant nombreux, dénoncez le Temps du Japon : « Violences physiques, chantage, maladies sexuellement transmissibles »… Interrogée par le journal, Miya (un pseudonyme) explique qu'il n'est pas rare que des clients deviennent violents. « rendre l'argent parce qu'il n'(avait) pas atteint l'orgasme ». Mais elle a préféré ne pas porter plainte, car elle « avait peu de chances d'obtenir justice ».
À raison, notez le Temps du Japon : en cas de rapport sexuel tarifé, c'est la travailleuse du sexe, et non le client, qui sera « pénalité responsable ». Une double peine.