Il y a trois semaines, du dimanche 22 septembre au vendredi 4 octobre 2024, je partais au Japon pour la première fois de ma vie, et en solo. Voici mon récit sans concessions de ce que j’ai vu et vécu durant ce séjour. En commençant par Tokyo ici même et où je suis resté cinq jours. Puis, de mes trois jours à Osaka dans un autre article. Et un dernier en tir groupé sur mes trois jours à Kyoto, mon après-midi à Nara, et mon retour à Tokyo pour le jour final. En vous souhaitant une agréable lecture !
C’était le surlendemain de mon 31e anniversaire. Le dimanche 22 septembre à 13h25 heure française. Je m’envolais depuis l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle à Paris, pour mon voyage inaugural vers le Japon. Avec la compagnie China Eastern Airlines. Un choix justifié par un tarif bien plus avantageux qu’avec d’autres comme Air France chez nous, ou All Nippon Airways (ANA) pour le Japon. Plus de 1200€ pour ces derniers avec des vols directs, contre 800€ pour China Eastern avec escale. Même si dans les deux cas, ça reste pas donné.
Mon expérience avec China Eastern Airlines
Autant dire que le choix est vite fait. Et je ne l’ai pas regretté. Puisque mon expérience avec China Eastern fut satisfaisante à l’aller comme au retour. Que ce soit en termes d’horaires avec une ponctualité au top au départ et à l’arrivée. Des conditions de vol qui furent excellentes avec très peu de turbulences.
Et de la qualité du service proposé avec une des meilleures nourritures que j’ai mangé dans un avion. Sachant que j’étais en classe économique.
Seul petit bémol, un choix assez limité de films et de séries. Par curiosité, je me suis maté le Tom & Jerry de 2021 avec Chloë Grâce Moretz entre autres. Et c’était pas fameux..
11h35 de vol plus tard, l’avion fait l’escale prévue à l’aéroport de Shangai Pudong le lundi 23 septembre à 7h heure locale. Nous laissant une marge de 2h avant le dernier vol de 2h45 pour la terre promise.
Alors que je n’étais qu’à une trentaine de minutes de l’arrivée, le Japon me tend déjà les bras avec le Mont Fuji que je distingue à travers le hublot. Le point culminant de l’archipel avec ses 3776 mètres qui s’élèvent par-dessus la mer de nuages. Ça sera la seule fois de tout le voyage que je le verrais aussi nettement de mes yeux.
Et à 12h50 heure locale (5h50 heure française), l’avion atterrit à l’aéroport de Narita. Me voilà enfin au pays du soleil levant que j’ai tant rêvé de fouler. Mais l’heure n’était pas encore venue de crier victoire. Puisqu’une fois sorti de l’avion, il me fallait remplir les permissions d’entrée au Japon en indiquant le nombre de jours que je passerai, l’adresse d’hébergement, et etc. Récupérer mon bagage. Et quitter l’aéroport.
Avec l’appli City Mapper (qui couvre entièrement Tokyo), je cherche un métro qui me ramènerait en ville. Après avoir trouvé une ligne, je demande à un agent de l’aéroport où je dois le prendre. Et il s’avérait que c’était un bus. Pour le métro, il fallait que je descende dans les étages inférieurs.
Une fois au niveau des guichets, je m’insère dans une file d’attente pour prendre un ticket. Mais ce que j’ignorais avant d’arriver au bout, c’est que les bornes n’acceptaient que du cash et pas de carte de crédit. Du coup, je cherche non sans mal un ATM pour retirer mes premiers yens. Et ensuite, retourner aux bornes pour enfin chopper le ticket. Un contretemps qui m’aura fait perdre une bonne trentaine de minutes.
Au bout de 50 min de trajet via la ligne Keisei Narita Skyaccess, je descends à la gare d’Asakusa qui se situe à 20 min à pied de ma destination. J’aurais pu me rapprocher davantage avec le métro, mais après un si long vol à rester assis et statique, il me fallait me dégourdir les jambes. Sur le chemin, je passe devant le pont Azuma, me donnant un joli panorama sur la Tokyo Skytree que je verrais de plus près le lendemain, et de l’immeuble du siège de la bière Asahi (celui avec le nuage doré sur son toit).
J’arrive enfin à mon premier hébergement. Le Sakura Ryokan Asakusa Iriya que j’avais réservé pour 4 nuits. Un petit Ryokan dans le style des auberges japonaises traditionnelles, mais en plus compact. Avec des tatamis, des volets coulissants, et un matelas futon à même le sol qui fut plus confortable que je ne l’aurais imaginé. D’ailleurs, je me suis écroulé dessus en faisant une « sieste » de 2h. Épuisé de ce qui fut alors mon plus long trajet jamais effectué en avion. Du moins pour l’instant.
Après ma « sieste », je décide d’aller en direction de la gare Japan Rail (JR) la plus proche de mon Ryokan. Et c’était celle d’Ueno. D’abord pour retirer deux billets pris le 22 septembre chez Japan Experience. Le premier étant un Shinkansen (train à grande vitesse japonais) de Tokyo vers Osaka d’une valeur de 103€. En prévision de mon changement de ville prévu le 27 septembre. Et le second étant un Pass Métro Tokyo à 12€ pour une validité de 72h dans la métropole. Je voulais la prendre, car n’ayant pas encore de carte Suica en main (l’équivalent d’une Navigo pour les Parisiens). Et que d’après leur site internet, que la pénurie mondiale de semi-conducteurs empêcherait de s’en procurer.
La perspective d’explorer Tokyo et ailleurs sans cette carte ne m’enchantait guère. Surtout dans une ville où chaque station de métro est à minimum 30-45 min de marche l’une de l’autre. Et pour ne rien arranger, j’étais dans l’impossibilité de retirer mes billets à la gare d’Ueno. Autant dire qu’à ce moment-là, j’étais tendu. Car dans ma tête, j’avais potentiellement claqué une centaine d’euros dans le vent. Mais la raison était en réalité toute bête. Les agents très coopératifs à qui j’ai expliqué mon problème (à base de Google trad interposés), m’ont demandé si j’avais un QR code pour faire l’échange des billets sur une borne. Et effectivement, je ne l’avais pas encore reçu. D’après le site de Japan Experience, ça prendrait environ 48h pour le générer. Je me suis donc stressé pour rien, mais je n’ai toujours pas de Suica à ce moment-là.
Et autre chose que j’ai découvert sur place, c’est que pour retirer un billet Shinkansen, il fallait aller dans une gare Shinkansen. Du coup j’ai acheté un ticket d’Ueno vers la gare de Tokyo (car oui il existe une gare « Tokyo » dans Tokyo). C’est là que j’ai pu retrouver les infos de mon train du 27, mais toujours sans pouvoir retirer le billet faute de QR Code.
C’est aussi là qu’à mon grand étonnement, que j’ai pu générer une carte Suica à mon nom. Malgré la pénurie mentionnée plus haut. Je pouvais enfin naviguer en transports sans devoir à chaque fois acheter un ticket pour le moindre déplacement. À condition que la carte soit déjà chargée en yens. Chose que je ne pouvais faire que sur une borne avec du cash et pas en ligne. Car, bien que mon Pixel 8 Pro peut s’utiliser comme une carte sans contact, ça ne marchait pas pour les cartes PASMO et la Suica car non compatible avec le service Osaifu-Keitai exclusif aux téléphones achetés au Japon.
Une première victoire, et un grand soulagement après une journée de galère avec les transports en commun. J’ai d’ailleurs arrêté de compter le nombre de fois où je me suis trompé de quai de métro durant mon séjour.
Après ça, j’en profite pour sortir de la gare et contempler sa belle façade. Avec une petite exploration des alentours, du parc en face, et un premier contact visuel lointain avec l’éclatante Tokyo Tower qui semble jouer à cache-cache derrière les immeubles. D’ailleurs, les buildings sont impressionnants à Tokyo. Pas aussi hauts que dans des villes comme New York, mais plus massifs. Très certainement pour répondre aux normes antisismiques.
De retour à Ueno et après avoir quitté la gare, je tombe par hasard sur mon premier sanctuaire, le Shitaya Shrine. Sur le moment, je me suis senti un peu comme Link dans les derniers opus The Legend of Zelda. D’ailleurs, il y a quelque chose de mystique à faire les temples de nuit au Japon. Et ça ne sera pas ma seule fois.
Et c’est après cette exploration nocturne que s’achève ma première demi-journée sur le sol japonais
Temple d’Asakusa de jour
Nous sommes le mardi 24 septembre, ma première journée complète au Japon est sur le point de débuter. Et c’est une bien grosse qui s’annonce.
Je me dirige d’abord vers le sanctuaire d’Asakusa situé à quelques minutes à pied de mon Ryokan. Et force est de constater qu’il a fière allure. Et j’ai vite compris sur place que les temples étant rapidement blindés de monde après 9h. L’idéal pour les visiter tranquillement étant soit d’y aller tôt le matin, soit tard le soir comme le sanctuaire de la veille.
Après ça, je me dirige à pied vers la Tokyo Skytree. Et même sans y monter, il y a de quoi avoir le vertige (ou choper un torticolis) rien qu’en la regardant. Puisqu’avec ses 634 mètres au garrot, c’est la deuxième structure autoportante la plus haute au monde juste derrière le Burj Khalifa et ses 828 mètres. Pour vous donner une idée de sa taille, il faudrait empiler deux Tour Eiffel (ou deux Tokyo Tower) pour arriver au même niveau. Et il est visible depuis les aéroports de Narita et Haneda.
Au pied de la tour, je passe devant le fameux Kirby Café de Tokyo (il en existe un à Hakata et bientôt un à Osaka cet automne), mais sans m’y installer. Car il faut au préalable avoir réservé sur leur site internet. Mais n’espérez pas à prendre une table pour le jour même. Une place au Kirby Café se réserve plusieurs semaines, voire des mois à l’avance. Mais je pense que leur site n’est pas à jour, car toutes les cases sont grisées même en 2025.
Constat que j’ai fait à propos de la boule rose née de l’imagination de Masahiro Sakurai (le papa des Super Smash Bros), c’est qu’il est probablement dans le top 5 des mascottes les plus populaires au Japon. Difficile de tomber sur une boutique qui ne propose pas du merchandising sur Kirby. Cela doit certainement expliquer pourquoi ce café est pris d’assaut.
En continuant ma ballade dans le secteur, je tombe sur l’enseigne Tree Village où je réalise mon premier « craquage de portefeuille ». Une boutique qui proposait de nombreux produits dérivés issus de mangas tels que Naruto, One Piece, Jujutsu Kaisen, My Hero Academia et d’autres. Et en provenance de jeux vidéo comme des licences de Nintendo, et Monster Hunter.
Il y avait également un Jump Shop où j’ai acheté mon premier Shonen Jump. Magazine hebdomadaire japonais de prépublication de mangas de type Shonen (pour jeunes garçons et adolescents), où on retrouve des œuvres comme celles citées plus haut.
J’y ai vu le premier Pokemon Center de mon séjour, et de la journée. Avec Rayquaza qui garde l’entrée.
Et je me suis mis dans la peau de Naruto en dégustant mon premier Ramen local qui m’aura coûté 990¥ (6,2€). Au Japon, on mange très bien pour vraiment pas cher. Comme on le dit là-bas, « Itadakimasu » (bon appétit) !
Après ce bon repas, je quitte les environs de la Skytree en direction du Sunshine City dans le quartier d’Ikebukuro. Un immense centre commercial intégrant de nombreuses boutiques thématiques.
Comme une sur Disney, Ghibli, ainsi qu’un autre Pokémon Center bien plus vaste que celui de la Skytree.
L’immense boutique Bandai Namco CrossStore. Mettant en vitrine et en vente de nombreuses figurines et répliques d’armes. Comme cette Master Sword de Link de chez Proplica, à 22 000¥ (135€). Contre 160€ en France, même si elle est actuellement en rupture de stock.
Et surtout des Gachapon à en perdre la tête.
Don Quichotte
Toujours à Ikebukuro, j’y ai découvert les Don Quichotte. Une franchise d’enseignes asiatiques dont la mascotte est un pingouin bleu reconnaissable entre mille. Et qui s’apparentent aux boutiques « Action » de chez nous. Ils sont localisés dans des immeubles d’une dizaine d’étages où on y trouve de tout. Et leur particularité est qu’ils sont ouverts 24h/24. Je pense qu’il doit y en avoir un, voire deux par quartier à Tokyo. C’est un incontournable.
C’est également à Ikebukuro que j’ai arpenté pour la première fois les fameuses salles d’arcades japonaises. Avec une de mes franchises de cœur qu’est Mario Kart, dont l’opus Arcade GP DX était jouable.
Après ça, direction un des endroits que je voulais le plus visiter à Tokyo. Le quartier de Shinjuku qui ma mis une claque comparable à celle que j’avais vécu en 2016 la première fois que j’ai vu Times Square à New York. Ces deux quartiers qui ont en commun la présence, ou devrais-je dire, la surabondance d’écrans.
Donc celui avec le fameux écran 3D, où on peut apercevoir un chat géant qui, grâce à un effet d’optique, donne l’impression d’exister physiquement à l’intérieur. Il y en a plusieurs à travers le monde. Notamment au Royaume-Uni, aux États-Unis, et en Corée.
Au sein de l’allée centrale, j’ai pu prendre LA photo que je voulais faire avant de venir au Japon. Tout en arborant le t-shirt Nintendo Tokyo acheté non pas sur place, mais en France au pop-up store Nintendo de Japan Expo Paris 2024. Oui j’ai un peu triché sur ce coup.
Et juste derrière moi, se dressait une silhouette familière et menaçante..
Cette silhouette n’était autre que ce cher roi des monstres Godzilla ! Du moins sa tête qui dépasse des immeubles du quartier, et que l’on peut même atteindre. Pour cela, il faut passer par l’Hôtel Gracery et monter au 8e étage. Sauf ce jour-ci pour une raison obscure, on ne pouvait pas le voir de près. J’ai dû me contenter de contempler sa grosse tête à travers les vitres.
Après ça, je me dirige vers l’immeuble du siège du gouvernement métropolitain de Tokyo. Surplombant le quartier de Shinjuku du haut de ses 243 m. Qui, dans ses derniers étages, a un rooftop totalement gratuit donnant une vue imprenable sur la ville.
Mais avant d’y monter, je me suis posé en bas de l’immeuble pour contempler une projection lumineuse de toute beauté.
Et ce n’est qu’après l’ascension que j’ai réalisé à quel point Tokyo est une ville magnifique de nuit. Et surtout, gigantesque. En comparaison, la ville de Paris passerait presque pour un village.
De retour à Asakusa en direction de mon Ryokan, j’en profite pour me balader à nouveau sur la place du temple du quartier la nuit tombée. Et autant dire que l’atmosphère y est totalement différente que de jour. Le fait qu’il y ait nettement moins de monde doit bien aider. Et c’est ainsi que s’achève cette très grosse journée.
Running sur Tokyo
Nous sommes le mercredi 25 septembre. Et après ma grosse journée de la veille, il me restait encore de l’énergie pour faire une session de 40 min de course à pied (ma seule de tout le séjour) dans le quartier d’Asakusa le matin. Ce qui m’amène à dire que sprinter sur Tokyo en dehors des parcs ou des quais, c’est pas pratique. Car, à chaque intersection, il faut marquer l’arrêt. Peu importe s’il y a un feu tricolore ou non par précaution. Ce qui casse bien le rythme de la foulée. J’aurais pu aller dans un vrai parc comme celui en face de la gare de Tokyo, mais loin de moi l’envie de prendre le métro juste pour ça sur le moment.
Suite à ça, je me rends vers un lieu phare de Tokyo et un passage obligé pour un gamer tel que moi. Le quartier d’Akihabara surnommé « Electric City » qui n’est à quelques stations d’Asakusa (ou à 40 min de marche). C’est le « temple » de l’électronique à Tokyo. L’endroit idéal si l’on cherche des jeux vidéos, consoles, figurines, cartes TCG, arcade, et bien plus.
J’y ai fait quelques acquisitions. Dont The Last Story sur Wii qui coûte une bouchée de pain là-bas (480¥ = 3€) alors qu’en France, notamment durant la braderie de Lille le week-end d’avant (du 14 au 15 septembre 2024), c’était 50 balles minimum.
J’ai aussi failli me prendre Pandora’s Tower sur la même console pour 2280¥ (14€) qui est assez difficile à avoir chez nous. Mais au moment de l’achat, le vendeur m’avait fait une remarque pertinente que j’avais totalement zappée. C’est que les jeux Wii achetés au Japon, ne peuvent être lus que sur des Wii japonaises. Car cette console (ainsi que ses prédécesseures) est zonée. Donc non seulement, je ne pourrais pas le lancer sur ma propre machine (à moins de la bidouiller). Mais en plus, il sera intégralement en Japonais. Pas l’idéal pour jouer à un JRPG qui est un genre très bavard.
À part pour la pure collection, l’avoir en ma possession ne me serait pas d’une grande utilité. Du coup je me suis ravisé. Même si avec du recul, je regrette un peu. Sachant que je ne l’ai revu nulle part ailleurs.
Chose frustrante lors de ma recherche de jeux quand on ne sait pas encore lire les kanjis, c’est que sur la tranche de la boite, la plupart des titres sont écrits en Japonais. Ce qui nous oblige à les sortir une par une pour les identifier sur la face avant.
Et dans un Big Apple, j’ai vu de mes yeux les fameuses bornes Pachinko japonaises. Mais sans y jouer moi-même.
Shibuya
Un autre quartier phare de Tokyo. Connu pour son immense passage piéton « Shibuya Crossing » où des centaines de personnes traversent la place en même temps lorsque le feu passe au vert. Une traversée que l’on voit mieux depuis certains points d’observation. Dont le Starbucks du coin qui est très prisé pour ça.
C’est aussi un lieu connu pour un certain Hachikō. Un chien né il y a tout juste 1 siècle en 1923. Et qui chaque jour, depuis la mort de son maître en 1925, l’a attendu pendant 10 ans à la gare de Shibuya. Et ce, jusqu’à ce que Hachikō finisse par mourir de vieillesse en 1935.
Une histoire touchante connue de tous les Japonais. Qui ont vu en ce chien le plus beau symbole de loyauté qu’il puisse exister. En son honneur, une première statue a été érigée en 1934 devant la gare. Hachikō lui-même était présent lors de son inauguration. Aujourd’hui, son mémorial est un lieu extrêmement visité au point où c’est très difficile de faire une photo de la statue sans qu’il y ait personne à côté.
Cette histoire a donné lieu à un film de Lasse Hallström en 2010 intitulé Hatchi. Avec Richard Gere et Joan Hallen dans les rôles des parents de Hachikō. Je ne l’ai pas encore vu à ce jour, mais il parait qu’il est très dur à regarder.
Mais ceux qui connaissent Shibuya, et me connaissent moi, doivent s’en douter. La principale raison de ma venue à Shibuya, c’était d’explorer le fameux Nintendo Store de Tokyo. Que j’ai galéré à trouver d’ailleurs. Car je le cherchais de l’extérieur alors que j’aurais pu prendre les escalators depuis le centre commercial. Et j’ai compris sur le moment que les boutiques du genre se situent souvent dans les derniers étages. Ça sera pareil à Osaka et à Kyoto.
Du coup, que vaut ce Nintendo Tokyo ? Je dois dire que c’est assez consistant en termes de merch, et aussi de décor avec de jolies statues. Même si toutes les plus grosses licences de Nintendo ne sont pas présentes. Certes on a du Mario, Zelda, Pikmin, Animal Crossing, Splatoon et d’autres. Mais rien sur Metroid, StarFox ou Donkey Kong par exemple.
J’en ai profité pour remettre la main sur le très chouette Ring Fit Adventure (que j’ai terminé). Notamment avec le mini-jeu des pectoraux où j’ai pu faire 111 tractions en 30 secondes.
D’ailleurs, mon record perso est de 152 tractions. Même moi, je ne sais pas comment j’y suis parvenu. Le mieux que j’ai pu faire dernièrement c’est 133.
Je tenais aussi à me prendre un des fameux Gashapon Nintendo avec des morceaux d’anciennes manettes. Pour ça, il fallait cracher 600¥ (3,6€). Ce qui n’est pas donné pour un Gasha.
(pos=centre)
Au même étage, un Capcom Store avec beaucoup de peluches Monster Hunter, des figurines, et un spot photo avec un Rathalos qui brise littéralement le 4e mur avec ses griffes acérées.
Un autre Jump Shop, d’une taille équivalente à celui de la Skytree.
Le Pokémon Center du quartier avec un Mewtwo dans une cuve du plus bel effet.
Un des Mandarake avec plus de mangas qu’il n’est possible de lire en une seule vie.
À un passage piéton, j’ai pu voir du Mario Kart pour de vrai.
Et dans les étages supérieurs du bâtiment du Starbucks de Shibuya, un Pokémon Card Lounge plutôt classe.
Le fiasco Shibuya Sky
Une autre de mes principales raisons de ma venue dans ce quartier, était le rooftop Shibuya Sky. Et ça ne s’est pas passé comme prévu..
Il faut savoir que cette attraction est extrêmement prisée et que ça nécessite de s’y prendre bien à l’avance. Surtout si l’on vise des horaires précis. Dans mon cas, j’avais pris mon billet le 28 août pour le 25 septembre à 18h. En plein coucher du Soleil (même s’il avait déjà quitté l’horizon à cette heure-ci). Et c’était un des derniers créneaux disponibles au moment de la réservation.
Mais en réalité, même si j’avais pu y être plus tôt, ça n’aurait rien changé. Car il a plu toute la journée sur Tokyo. Par conséquent, l’accès au fameux rooftop était fermé. Il ne restait donc qu’un étage d’où l’on pouvait contempler Shinjuku et Tokyo à travers les gouttelettes sur les vitres.
Très franchement, ça ne me donne pas spécialement envie de retenter ma chance. Surtout si on doit être dépendant d’une météo impossible à anticiper aussi longtemps à l’avance. Il vaut mieux privilégier les rooftops plus accessibles, voire gratuits. Comme celui du siège du gouvernement métropolitain vu plus haut.
Et ça sera tout pour cette première partie déjà bien consistante de mon voyage au Japon. Puisque le 5e jour sera intégralement consacré au salon Tokyo Game Show qui aura droit à son article reportage incessamment sous peu. À suivre..