Les rois au Japon. Si le yen fait en ce moment du yoyo, il reste à un niveau suffisamment bas pour doper le tourisme. selon l'Office national du tourisme japonais (JNTO), un record absolu sur un mois, autant attribué à la saison de la floraison des cerisiers qu'au taux de changement avantageux.
« J'ai acheté trois paires de chaussures, ce que je ne fais absolument jamais. », Katia Lelièvre, une touriste française de 36 ans publiée par l'AFP dans le quartier touristique d'Asakusa, à Tokyo. s'il n'y avait pas eu ce taux de change avantageux je ne pense pas que je serais revenu ».
« Particulier pour les cosmétiques et les vêtements », abonde Dominique Stabile, une touriste italienne.Essayé tout ce que je voulais. »
Résultat. 'environ 4.000 euros, les touristes pouvant en outre bénéficier d'une détaxe en présentant leur passeport.
Ce jeudi, 100 yens s'échangent 60 centimes d'euros.
Des réservations en hausse de 50% sur le marché français
Selon les statistiques de l'Agence japonaise du tourisme, les vacanciers australiens sont les plus dépensiers, suivis des Britanniques et des Espagnols. Plus nombreux à s'y rendre. Cet hiver (1er nombre 2023 – 30 mars 2024) est de 5.239 euros, en hausse de 9,2%. ont ainsi pu souligner ces dernières semaines que la destination fait en effet partie des cartons de l'année.
Revers de la médaille, les autorités japonaises ne cessent d'annoncer des mesures pour lutter contre le surtourisme. Photographe le Mont Fuji : « C'est regrettable que nous soyons contraints de faire cela, parce que certains touristes ne respectent pas les règles. Kyoto, face aux comportements de certains touristes, s'est le Mont Fuji.
Une faiblesse de la devise qui pèse sur la consommation des ménages
Si la faiblesse du yen fait le bonheur des commerçants et des touristes, elle pèse en revanche sur la consommation des ménages nippons, en recul constant depuis mars 2023, alors que les Japonais voient leur pouvoir d'achat fragilisé par l'inflation et cette faiblesse du yen, lié au décalage entre la politique monétaire accommodante du Japon et celles liées aux Etats-Unis ou en Europe.
Depuis le début de la semaine, les autorités sont soupçonnées d'intervenir pour freiner la chute du yen par rapport au dollar. Atteint la dernière fois en 1990. Mercredi, un mouvement brutal a porté la monnaie japonaise jusqu'à 153,04 yens pour un dollar. Vers 01H30 GMT jeudi, la monnaie japonaise était cependant déjà retombée à 1 56,23 yens pour un dollar.
Ce rebond a été plus marqué encore que celui de lundi, qui avait été vu comme le résultat d'une initiative du Japon pour stopper la glissade de sa invention. -Le Ministre japonais des Finances, Masato Kanda, a répétant jeudi matin selon l'agence Bloomberg que les données chiffrées seraient publiées fin mai. L'ampleur des mouvements de prix est « similaire à celle de l'automne 2022, lorsque le japon est intervenu pour la dernière fois » sur le marché des changements pour arrêter la chute de la devise, a pour sa part remarqué Lee Hardman, analyste chez MUFG.
Et malgré la chute en apparence inexorable de son dispositif, qui inquiète les autorités du pays, la banque centrale japonaise n'a pas modifié fin avril son taux directeur, maintenu entre 0% et 0,1%, et a gardé un ton plutôt accommodant Une pause qui était largement attendue après l'amorçage en douceur en mars de la normalisation de la politique monétaire de la BoJ, qui avait alors mis fin à ses taux négatifs, l'outil le plus spectaculaire de sa politique ultra-accommodante.